Le don d'organe

Je pense à Grégory Lemarchal ce petit Prince qui comme tant d'autres attendait une greffe pour continuer de chanter, mais surtout de vivre, j'y pense et je pleure.

Je pleure sur le sort de Grégory parti trop tôt, sur le sort de ces personnes qui attendent une greffe, si ce n'est pas la mort qui arrive avant, mais aussi sur le sort de cette amie qui attend une greffe depuis plus de deux ans et qui ne perd pas espoir.

Parfois j'aimerai presque mourir demain pour que des gens comme Greg, comme cette amie puissent continuer leur vie grâce au don de mes organes...
Car oui, je souhaite sauver des vies grâce à ma mort, car si ma vie à été vaine que ma mort ne le soit pas.

Mais moi toute seule je ne peux pas sauver tout ces gens, c'est une pensée que tout le monde doit avoir en lui...
Penser à parler de son désir de don d'organe, que cela rentre dans les mentalités et que cela ne soit plus tabous.

La mort fait partie de la vie, c'est à nous de faire en sorte que la vie fasse partie de la mort.